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Le dernier des Mohicans

Le dernier des Mohicans

Réflexions sur une société en déliquescence. Capitalisme, CoVID, vaccins sur fond d'holocauste


Masochisme : une nouvelle variante est apparue

Publié par Mohican sur 4 Mars 2025, 19:15pm

Où l’on voit que les victimes se complaisent dans leurs affres et se contentent de dénoncer leur bourreau au lieu d’y porter remède.

 

France Soir avait publié, en 2023, un papier intitulé : « "Faut-il boycotter Youtube ?", la vidéo de Jean-Dominique Michel censurée par Youtube » pensant, j’imagine, apprendre quelque chose à son lectorat.

Ainsi, Jean-Dominique Michel aurait été censuré ? Mais une foultitude lanceurs d’ alerte a été censurée depuis l’apparition du coronacircus.

Les GAFAM en sont tous là. Ils censurent.

 

Où est l’information ?

 

Pire, bien pire : AUCUN remède n’a visiblement été apporté à la situation ! Est-ce digne d’un lanceur d’alerte, quelque soit son domaine de prédilection, de se plaindre d’une situation négative… tout en ne manifestant aucun réactivité devant ? Le simple fait de poser l’éventualité d’un boycott aurait dû se faire à la toute première traîtrise de YouTube.

À N+5, cela devient ridicule.

N’y aurait-il donc que YouTube d’envisageable comme plate-forme d’hébergement vidéo ? Quid des Rumbl  [Il est vrai lui-même censuré depuis pratiquement tout le coronacircus], CrowdBunker, Odysee et consorts ?


Sauf erreur de ma part, si l’on voit bien des ressources vidéo parlant de Jean-Dominique Michel sur ces deux derniers sites alternatifs, elles ont été postées par des internautes. Il ne s’agit donc pas d’un dépôt effectué par l’intéressé.

 

Michel attendrait-il le dégel ?

 

Le problème est en fait bien plus insidieux qu’il n’y paraît. L’internaute, toujours partisan du moindre effort dans 99+ % des cas, se refuse à faire quelque recherche que ce soit en se contentant de ce qu’il reçoit sans avoir à lever le petit doigt. Et quand il en fait une, Google (utilisé dans l’écrasante majorité des cas, là aussi) — autre GAFAM — renvoie le plus souvent sur des ressources YouTube, phénomène auto-stimulé par les internautes eux-mêmes. Cet utilisateur, une fois sa vidéo visionnée, jette un coup d’œil sur l’ensemble de YouTube, histoire de satisfaire une curiosité légitime. La boucle est bouclée. Il a compris (quand même) qu’il s’agit là d’un site dépositaire de vidéos fournissant un moteur de recherche à l’aide duquel il pourra dorénavant trouver ce qu’il veut. L'idée que ce site puisse avoir des concurrents ne lui effleure même pas l'esprit.

Il tombe dans le piège inévitable quand on refuse la technicité : l’outil logiciel utilisé une ou deux fois devient « L’ » outil seul et unique à utiliser, faute d’avoir fait un tour d’horizon préalable sur les autres. Il en est de même pour Word retenu comme traitement de texte, Excel comme tableur, PowerPoint comme outil de PRÉAO, Internet Explorer (il fut un temps) comme navigateur  désormais détrôné par Chrome, Gmail comme compte mail. Les exemples sont légion. Je fais encore observer qu’il s’agit toujours là d’outils de GAFAM.

C’est ce que j’appelle : le choix du non-choix.

 

De retour à notre plate-forme vidéo,
les utilisateurs ont ainsi offert à Google
un monopole de fait

 

Dès lors, le producteur de contenu vidéo souhaitant toucher un maximum d’auditeurs se tourne tout naturellement vers YouTube, tout incapable qu’il est de faire jouer la concurrence. Persuadé d’avoir raison, il ne demande de conseil à personne et actionne lui-même la guillotine.

Le cancer s’étend dans la mesure où tout lecteur de vidéo YouTube pense naturellement bien faire en envoyant le lien autour de lui. Le marketing viral fonctionne alors à plein et vous n’avez, pour vous en convaincre, qu’à examiner votre flux de mail entrant et faire un sondage pour voir comment se répartissent les sites d’hébergement vidéo entre les trois acteurs listés ci-dessus.

 

NOTE : Techniquement, si vous n’avez qu’un Webmail, ce type d’investigation est irréalisable. Ceux qui travaillent avec un logiciel de messagerie pourront seuls la faire.


Ainsi, mon stock Mail, riche de 645 029 specimens à ce jour, révèle :

odysee :               2 363 au 2025.03.01
crowdBunker :      1 030 au 2025.03.01
YouTube :           14 228 au 2025.03.01


Il appartient à chacun,
producteur de contenu vidéo et lecteur,
de faire en sorte que le rapport de forces s’inverse

Là comme ailleurs, l’individu forge sa propre aliénation et Coluche l’avait bien compris. Il semblerait que le public n’y ait vu qu’un trait d’humour alors que le message avait une portée bien plus universelle.    

 

 

De la même manière, l’aveuglement consistant à ne pas se former à l’informatique — scenario qui génère tout le reste — devient un modus vivendi qui touche tout le monde.

 

L’image ci-dessous est des plus parlantes :

 



Nous voyons que le Conseil Scientifique Indépendant a jugé utile d’être présent sur pas moins de 4 réseaux (a)sociaux EN PLUS de son site Web. Pourquoi s’est-il arrêté en si bon chemin ?

 

Avec son site, il a sa
liberté de mouvement et
sa liberté éditoriale

 

Aucune censure n’est à redouter et il lui suffit — au lieu de brandir les logos des réseaux (a)sociaux comme une légion d’honneur (sans majuscule) en leur faisant, du même coup, de la publicité — de rester sur son site afin d’entretenir un lien privilégié avec son lectorat.



BONSENS n’a rien à lui envier comme on peut le voir ici :

 

3 sites, 1 seul nécessaire !
 

Deux sites GAFAM, donc censeurs, ont été élus.
 

Sans autre commentaire.

 

 

De plus, « balancer » tout et n’importe quoi
sur un réseau (a)social ne fera
ni 100 % de sympathisants supplémentaires,
ni 100 % de satisfaits

 

car on ne connaît quasiment rien du profil des visiteurs !

Le combat militant est devenu, non plus une façon de faire partager son point de vue, mais une vitrine médiatique passant obligatoirement par des GAFAM, structures de censure. On assiste à la même décadence avec la disparition progressive du mail au profit, vous l’avez deviné, des réseaux (a)sociaux et des messageries instantanées. Encore eux.

Mais je deviens amer…

 

Pour en revenir à le censure auto-entretenue par ses victimes, il n’y a pas grand-chose à dire de plus, à part que cette attitude semble parfaitement normale puisque je n’ai vu personne, à ce jour, qui s’en soit ému. Merci de me dire si j’ai loupé quelque chose et, dans l’affirmative, où.

 

Réduire l’informatique/Internet à
0,01 % de ce qu’ils offrent
est une aliénation

 

Un internaute, en 2000, avait publié un brûlot car, tout comme votre serviteur, il était effondré de voir le public se complaire dans la médiocrité technique et décisionnelle… et de s’en délecter. Le propos n’avait rien à voir avec l’hébergement des vidéos mais sur l’informatique en général.

Ses mots dénonce le même travers traitant des décisions qui sont prises en dépit du bon sens.

Voici ce texte et dont, inutile de vous dire, j’approuve jusqu’à la ponctuation.

NOTE : les caractères gras et soulignés sont miens.

 

copyright Jean-Yves Bernier<jyb@.ath.cx> 20.5.2000


 

On a voulu faire de l'informatique un produit. Or, l'informatique est une technique.

Il y a entre, disons, une machine à laver et un ordinateur un rapport de complexité de plusieurs millions. Utiliser une machine à laver, c'est appuyer sur le bouton LAVAGE. Utiliser un ordinateur, c'est prendre beaucoup, beaucoup plus de décisions.

(...)

Et en plus, on veut que ça ne soit pas cher. Mais si on ne veut pas voir cette complexité, si on ne veut pas prendre toutes ces décisions sur le fonctionnement de l'ordinateur, c'est quelqu'un d'autre qui le fera pour vous.

Voir dans l'ordinateur un simple produit, c'est renoncer à maîtriser l'outil. C'est déléguer à d'autres (qui ?) le soin de régler les détails (pourquoi ?, comment ?). C'est se laisser déposséder du pouvoir que confère l'outil, pire ! c'est remettre ce pouvoir entre les mains de quelqu'un d'autre. C'est aller tout droit à son aliénation (...)

Cette illusion soigneusement entretenue de la boîte noire, du plug-and-play, des kits d'installation « clique et ferme les yeux, je fais tout pour toi », ce refus d'investir la technologie se paie par la dépendance. La console de jeu, le terminal web sont des produits. L'ordinateur n'est pas un produit. L'informatique est une technique complexe qui demande au novice de la curiosité, un effort d'apprentissage. L'esprit d'amateur au sens noble du terme. Cet esprit est en voie de disparition. On consomme de la technique. Le photographe amateur qui développait amoureusement ses bromures dans l'hydroquinone est devenu un consommateur de millions de pixels. Le radio-amateur est devenu cibiste. On veut du tout cuit, tout de suite.

De même, on ne lit pas les manuels (quand il y en a, parce que à 8 000 balles, on peut pas vous donner en plus une documentation qui remplit une armoire), on ignore les FAQ, on se balance de la Nétiquette.

(…)



Ici, quand les sites d’hébergement alternatifs auront disparu — car stimuler YouTube équivaut à cela — vous serez tel le corbeau de la fable et jurerez « mais un peu tard, que l’on ne vous y reprendra plus ».

Le remède est simple et consiste à n’avoir d’interlocuteurs que les sites d’hébergement alternatifs. Cela ne demande pas un Bac +30 mais une simple volonté décisionnelle.

 

Avec une telle stratégie — ou absence de stratégie — les gouvernants en place n’auront aucun souci à ce faire.

 

 

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