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Le dernier des Mohicans

Le dernier des Mohicans

Réflexions sur une société en déliquescence. Capitalisme, CoVID, vaccins sur fond d'holocauste


Radicaux de pacotille

Publié le 4 Juillet 2023, 15:39pm

 

DISSIBLOG vient de publier un billet qui titre : « Scoop : Perronne se radicalise ».

Ce billet est très court et ne fait que publier la vidéo de notre homme, précédée des têtes de chapitre.

Comme il fallait s’y attendre, Perronne semble ne découvrir que maintenant ce que la Résistance clame depuis 3 ans et que les forces d’opposition en général (je veux dire tout à fait en dehors du dossier CoVID) prêchent depuis des lustres.

Ainsi, parler de « méthodes mafieuses » pour décrire les agissements des gouvernants de tous bords est un truisme qui ne mérite même pas la peine d’être commenté. Où est le scoop là-dedans ?

Dans le même ordre d’idée et abondance de biens ne nuisant pas, il assène : « les plus hautes autorités de ce pays agissent CONTRE le peuple ». Tous les mouvements d’opposition, qu’ils soient politiques, syndicaux, ou tout simplement philosophiques, n’ont de cesse de le dire depuis la Révolution Française. J’entends cela personnellement depuis mai 68. Ceci fait donc quelques semaines…

Je pense salutaire de vous épargner le reste de la liste, en vous laissant toute liberté pour aller en prendre connaissance vous-même. 12 thèmes y sont répertoriés.

 

EN REVANCHE, ce qu’il aurait été bien de publier est le fait que cet homme est un pro-vaccinal acharné. Mais personne, dans la Résistance, n’en parle pour des raisons qui me laissent pantois. J’ai déjà eu l’occasion de parler de cette prise de parti de l’intéressé qui ne risque évidemment pas de changer. Pourquoi voudriez-vous qu’il change ?

Pourquoi voudriez-vous que je change, moi aussi, en cessant de dénoncer cette imposture ?

Pourquoi voudriez-vous que je ne pourfende pas les medias de toute taille — donc blogs y compris — qui déroulent systématiquement le tapis rouge devant les Perronne, Raoult, et autres Robert Kennedy Jr ?

Pourquoi Robert F. Kennedy est-il inclus dans le lot ?

Parce qu’il est, tout simplement, pro-vaccinal. Quoi d’autre ?

Nous en avons encore la preuve, la semaine dernière, avec un billet de sa structure, Children’s Health Defense (CHD) qui, par le biais de son organe de presse The Defender, découvre le pot aux roses pour ceux qui le l’aurait pas perçu. Lire : « RFK Jr. dismantles doctor’s pro-vaccine stance in town hall meeting ». Traduction française ici.

On remarquera que le simple titre de l’article présente le détracteur de RFK comme un pro-vaccinal. La formulation est trompeuse et à la limite de l‘escroquerie intellectuelle, puisque RFK est lui-même pro-vaccinal. Jugez-en vous-même :

 

 

 

 

The Defender avait pris soin d’introduire son patron au préalable. Là encore, jugez par vous-même :

 

 

 

 

« connaît très bien la science des vaccins » ?

RFK ignore superbement le rapport du Sénat dont j’ai déjà parlé ici et . De là à penser que notre homme a quelque idée derrière la tête, il n’y qu’un pas que l’on ne peut que franchir.

Lutter contre les pseudo-vaccins CoVID tout en louant les autres ruine tout : celui qui s’en rend coupable et le combat qu’il prétend mener.

C’est ainsi que je me suis séparé d’une alliance conclue visiblement à la va-vite avec un résistant (sans majuscule) à qui j’avais accordé ma confiance et qui a défendu bec et ongles Kennedy sur ce point précis. Pour la « bonne bouche », voici dans quels termes il explique son point de vue :

 

« C'est important qu'on garde de bons rapports
avec CHD
qui certes n'est pas irréprochable
»

 


Il a, comme vous voyez, un sacré sens de la litote !


Voilà donc le troisième trait tiré sur des amitiés des plus discutables. Le premier se rapportait à un collègue de travail que je connaissais depuis 1981. On excusera du peu. Lui aussi avait nié farouchement les termes du rapport du Sénat, visiblement en proie à une violente dissonance cognitive. Rejet d’un simple revers de main, car il n’a évidemment jamais été visiter la page incriminée.

 

Cette (trop?) large digression pour, à la fois, mettre en garde sur le profil réel de ceux trop souvent déclarés (sinon auto-déclarés) lanceurs d’alerte qui n’en sont pas du tout et des résistants (toujours sans majuscule) qui, comme les premiers, prennent un soin diligent à ne pas dire le fond de leur pensée.

Aujourd’hui amis; demain, ennemis farouches. Pouvez-vous me dire à quoi cela rime ?

 

« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis.
Quant à mes ennemis, je m'en charge ! »

 
 

Bref. La vidéo avec Perronne, cœur du propos, commence par une présentation chaleureuse du meneur de débat, un certain Mike Borowski. Ce comportement traduit déjà une certaine forme de complaisance, sinon d’appui. Du reste, Perronne répond à sa salutation en l’appelant « Mike » et en le tutoyant de temps à autre. De la à parler de connivence…

 

« Il y a trois ans, je ne savais pas que j’étais manipulé par des puissances souterraines, internationales…»

 

Comment un professeur de médecine, âgé de 68 ans, n’aurait-il découvert la mafia pharmaceutico-médicale qu’à 65 ans ? À qui veut-il faire croire cela ? « depuis des décennies », ajoute-il encore au foutage de gueule. Sur quelle planète vivait-il ?

À propos du complot mondial, il dit que grâce à lui, — ce complot —  des centaines de millions de personnes voient maintenant clair et ne se feront plus avoir. « je pense », ajoute-il. Il a raison de prendre une assurance.

 

« C’est vrai que je n’étais pas un enfant de chœur (…) j’étais président de commissions très haut placées auprès du ministre de la Santé. Pendant 15 ans, j’ai conseillé des présidents de droite et de gauche. J’étais président de la Commission pour la Politique Vaccinale en France et vice-président pour la France à l’OMS. J’étais un homme du système [sic] »

Je ne l’aurais pas mieux dit moi-même.

Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Un rien plus tard (chrono 07 mn 18), il nous dit que le dossier Lyme lui « a permis de voir que l’on pouvait manipuler des données de santé publique ».

« [du dossier CoVID] dès mars 2020, la manipulation m’a sauté aux yeux »,

Voilà au moins une affirmation que nous avons en commun. Faut-il avoir un titre hospitalo-universitaire pour en arriver au même constat ?

Non, bien sûr.

Où serait le scoop tant annoncé ?

La caution scientifique que serait censée apporter le témoin Perronne, au vu de ses qualifications, est un rien entachée par son jusqu’au-boutisme pro-vaccinal. Là aussi, les chiffres parlent et 138i années de littérature anti-vaccinale emportent heureusement la décision sur ce point. Notre homme prend bien soin d’éviter ce débat, naturellement.

Une autre inutilité avec sa déclaration : « … dès le début, j’ai pris position sur les medias ». C’est important de le souligner car nous ne nous en étions pas rendus compte. Entre ses démarches (maintenant avouées) pour apparaître aux medias et celles des medias eux-mêmes qui ont trouvé en lui ce qu’ils nomment dans leur jargon « un bon client », il est devenu un point de passage prétendument obligatoire.

« Et comme j’étais très connu des journalistes des grands medias (…) qui m’aimaient bien, qui m’invitaient régulièrement depuis 10 ou 15 ans, tout de suite j‘ai été invité. J’étais invité sur tous les plateaux plusieurs fois par semaine. »

Voilà bien de l’énergie dépensée pour nous apprendre ce que nous n’ignorions pas !

Des médecins en général, il nous dit : « (des médecins corrompus) il existe un petit groupe capable de manipuler, d’influencer les autres. Ce sont les influenceurs dans leur discipline. ».

J’imagine qu’il n’en est rien pour lui, bien sûr, malgré l’avalanche de fonctions officielles qu’il a eu la gentillesse de nous rappeler en introduction. Je vous y renvoie pour mémoire. Donc, pour le dire autrement : la paille et la poutre.

(chrono 8 mn 23) : « la plupart des médecins généralistes sont des gens honnêtes, parfaitement intègres qui ont simplement suivi le mouvement (…) Comment un citoyen de base, pas seulement un médecin, peut imaginer qu’un président de la République, un premier ministre, un ministre de la Santé, un ministre de l’Intérieur, soient contre le peuple ? C’est quelque chose d’inimaginable !»

À la première affirmation toute gratuite, je réponds avec la première page du site Transparence Santé Publique où apparaissent noir sur blanc la bagatelle de 317 747 (au 2 juillet 2023) bénéficiaires de largesses pharmaceutiques. À ceux — comme Christian Perronne — qui ne connaîtraient pas (encore) la finalité de ce site, il se dépeint lui-même ainsi : « La base de données publique Transparence - Santé rend accessible les informations concernant les conventions, les rémunérations et les avantages liant les entreprises et les acteurs du secteur de la santé ».

Est-ce assez clair ?

Je fais également observer que ce chiffre de 317 747 correspond à l’année 2022 seulement. Si l’on fouille sur les 6 années écoulées — ce qui ne représente qu’un très faible recul, finalement, depuis Ambroise Paré ou Esculape — nous passons à la bagatelle de 1 162 902 (au 2 juillet 2023).

Je laisse le lecteur apprécier lui-même le taux d’honnêteté des médecins si bien promu par Christian Perronne.

Quant à sa deuxième affirmation qui est en fait une question, la réponse tient dans la simple volonté de tout un chacun, à la fois de ne pas gober ce que nous assènent les « merdias » et de faire fonctionner son sens critique. Accessoirement, cette déclaration traduit un niveau de culture politique égal au chiffre zéro.


 

 

(chrono 10 mn 27) [des ennemis du peuple] : « Ils le sont : on ne voit bien tous les jours »

Encore une porte ouverte enfoncée. Où est le SCOOP écrit en majuscules sur le blog ?

L’orateur déblatère ensuite sur la ruine du système hospitalo-médical français. Où est le scoop tant annoncé ?

« J’ai beaucoup plus confiance envers un médecin qui a suivi mille patients que de suivre aveuglément une étude pourrie publiée dans le Lancet ou dans un grand journal alors que les rédacteurs en chef de ces grands titres médicaux avouent eux-mêmes que beaucoup de leurs études sont faussées par l’industrie pharmaceutique. Ce sont des résultats frauduleux : ils le disent eux-mêmes. Ils continuent de publier des études frauduleuses : c’est ça qui me choque. » [chrono final à 20 mn 37]

Toujours AUCUN scoop là-dedans avec une réserve de taille, toutefois. Cet aveu n’est désormais plus le fait d’odieux complotistes, mais émane d’un mandarin. Si les choses avancent à la vitesse d’un escargot grabataire, elles avancent. En revanche, j’observe que Perronne est simplement « choqué ». Moi, personnellement, cela me donne des envies de meurtres en série. Lui et moi ne plaçons visiblement pas le curseur au même niveau.

[de Delfraissy] « Il m’avait fait entrer dans un conseil scientifique. (…) Après, j’étais mal à l’aise dans ces trucs-là. C’était beaucoup l’influence de l’industrie pharmaceutique (…) On voyait finalement que toute la recherche était contrôlée par l’industrie privée. Delfraissy était à fond là-dedans. Moi, j’ai quitté (…) [de l’ère CoVID] Je ne regrette pas d’avoir quitté Delfraissy à cette période parce que, finalement, j’aurais été très mal à l’aise si j’avais été encore là au moment de la crise. »

C’est bien la seule chose que l’on ne puisse lui reprocher.

« Il était assez copain avec Anthony Fauci (…) Il était copain avec tous les présidents de la république, les ministres. C’est vrai qu’il avait pas mal de relations avec les directeurs de l’INSERM. C’est un homme du système, bien sûr. »

C’est même tellement évident qu’il aura fallu attendre quelques 40 mois après le début de l’affaire CoVID pour qu’il nous en fasse l’aveu !

« Moi, j’ai jamais été cherché les politiques. C’est plutôt eux qui sont venus me chercher. Donc, moi, je n’ai rien à leur devoir. Ce n’est pas moi qui ai demandé à être président de tout. C’est vrai qu’on m’a un peu poussé parce que j’étais bien vu, j’étais un jeune professeur (…) J’ai été encouragé par des autorités politiques à monter en grade (…) On ne m’a jamais fait de pression . »

[de Macron et du CoVid] « Quand on lit le livre de Pierre Chaillot, on s’aperçoit que, dans la population générale, il y a eu zéro excès de mortalité et un petit excès, bref, chez les personnes très âgées avec d’énormes facteurs de risques. »

Il est où, le scoop tant annoncé ? N’importe quel Résistant sait ça depuis le tout début, 99 % des autres de toute façon ne voudront jamais écouter et le pourcent restant criera à l’unisson au complotisme. Perronne parle donc dans le désert. Ce qui est son droit, notez bien.

« cette crise a été fabriquée pour prendre le pouvoir. Je pense qu’en France, l’abus de pouvoirs a été plus important que dans d’autres pays. ».

Passons rapidement sur le mauvais emploi du mot « crise », lequel traduit un épisode passager (et donc non durable) : une crise de foie, une crise denerfs. Cet abus de langage est malheureusement horriblement fréquent depuis la soi-disant « crise » pétrolière, laquelle a démarré en 1973 et, quelque part, dure encore ne serait-ce que par ses effets. Le monde journalistique exerce décidément une fâcheuse tendance chez tout le monde. Dresser son bêtisier prendrait des années, risque que je ne peux me permettre à mon âge.

Donc Perronne découvre que ceux qui sont au pouvoir en abusent. Ce vice de l’homme a pourtant abondamment décrit par les Anarchistes. Quand je parlais de culture politique zéro…

 

 

S’il est vrai que Macron fait ici figure de mètre-étalon, il n’est nullement le créateur du style. Où est le scoop là-dedans ?

[chrono 34 mn 27] « Maintenant, les gens ont moins peur, ils regardent autour d’eux. Ils voient qu’il y a eu très peu de morts du CoVID sauf les gens que l’on n’a pas soignés à l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine et ils se rendent compte maintenant — j’ai eu plein de témoignages — qu’il y a des morts autour d’eux avec l’inoculation d’un produit expérimental que l’on connaît bien, malheureusement »

Citer l’État profond, Pierre Chaillot, reconnaître la mortalité ultra-faible du CoVID… Clairement, les choses évoluent favorablement.

J’observe, finalement amusé, que Perronne n’aurait jamais dit ne serait-ce que le quart de cela au printemps 2020. Il a donc suivi (qui l’eût cru ?) les travaux de la Résistance pour aujourd’hui les inclure dans son discours. Vous relèverez qu’il fait même usage d’un vocabulaire digne de cette même Résistance, avec des mots comme « État profond » 

Tout arrive !

Comme quoi, quand on veut ouvrir les yeux…

[chrono 38 mn 06] « Macron avait vendu nos données de santé à Microsoft. J’ai un peu peur — même si toutes les données de santé sont anonymisées — que tout parte aux États-Unis sur les ordinateurs de Microsoft. »

Où est le scoop tant annoncé ?

En tant qu’informaticien spécialisé dans la sécurité des données, je n’ai eu de cesse de prévenir les gens sur cet aspect et, ce, bien avant le dossier CoVID.

 

 

J’arrête la visualisation de la vidéo au chrono 42 mn 10. Ce qui reste à analyser n’a que très peu de chance de révéler le scoop tant promis et dont nous devrons probablement faire le deuil. Ce n’est pas une dérobade de ma part mais j’agis dans un souci de gain de temps. Assurer une veille vidéo est horriblement chronophage et je m’y refuse compte tenu de mes autres tâches. Naturellement, si quelqu’un allait jusqu’au bout et avait des remarques à me faire, qu’il n’hésite pas à laisser un commentaire à ce propos.

Il me reste à formuler un vœu pieux : celui que Perronne recouvre la raison et renie ses prises de position pro-vaccinales. Je sais : je demande la lune mais, et c’est une faiblesse majeure chez moi malgré mon âge, je m’imagine toujours que les gens vont s’amender.

Ils auraient pourtant tous intérêt dans la quatrième dimensionii.

i Le vaccin contre la rage date de 1885

ii https://ducielalaterre.org/le-moment-du-non-retour-est-arrive/fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

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