Avec le temps, tout finit par transpirer ou bien les informations que l’on a manquées refont surface.
Ainsi, je me suis toujours demandé quelles pouvaient bien être les motivations réelles des « Ni-ni ». Je viens d ‘avoir deux débuts de réponse cette semaine ; débuts qui peuvent très bien se suffira à eux-mêmes. Je dis : « débuts » mais ces motivations sont certainement nombreuses et m’amèneront à reprendre la plume en temps utile.
Comment ne pas commencer par le personnage le plus médiatisé avec Raoult : Christian Perronne.
Le 14 courant, France Soir sous la plume d’Alain Tranchant nous faisait état de la tenue d’une conférence à Nantes, le 5. France Soir, comme tous les autres medias, fussent-ils « alternatifs » auréolent toujours ces icônes médiatiques. Dans le métier des medias, les Perrone, Raoult, Toubiana, Michel et consorts sont appelés : « des bons clients ». On ne saurait être plus clair. Que l’actualité CoVID vienne à ralentir, il suffit de sortir quelques lignes sur les icônes et le trou est bouché. Chez les banquiers, on parlerait de : « valeurs de fond de portefeuille ». Étaient ainsi désignés les titres qu’il fallait à tout prix avoir en portefeuille, leur remarquable stabilité mettant l’épargnant à l’abri. C’était le cas de « la » Pinay (rente perpétuelle) : « exonérée d'impôt et indexée sur l'or, avantageuse, car protégeant de l'inflation », nous rappelle WikiPedia.
Bref, je me suis toujours demandé ce qui pouvait animer notre homme car sa carrière touchait à son terme avec le dossier — surtout pas : crise — CoVID. Carrière exclusivement dédiée à la promotion des vaccins, il faut le rappeler.
/image%2F6770806%2F20230515%2Fob_81cdbf_400.jpg)
/image%2F6770806%2F20230515%2Fob_badcd1_401.jpg)
Je sais que les conversions tardives ont toujours quelque chose d’émouvant mais je ne suis pas tombé dans le piège.
Je cite l’auteur de l’article :
« Et moment d'émotion quand, en prenant la parole, il salue sa sœur Catherine présente dans la salle, puis évoque la mémoire de son beau-frère décédé à Nantes lors de la première vague de Covid. " On a laissé crever mon beau-frère ", avait-il dit à l'époque, puisque les traitements précoces ne lui avaient pas été appliqués. »,
Je retiens : « avait-il dit à l'époque ». C’était donc moi qui avait loupé le coche en son temps.
Acte II
il y a quelques jours aussi, EpochTimes parlait d’un cardiologue britannique, Aseem Malhotra . L’homme a bien souvent eu les honneurs de la presse, ses dernières prises de position contre les pseudos-vaccins ayant miraculeusement fait oublier ses prises d position antérieures, TOUTES pro-vaccinales. Tout comme avec les hauts fonctionnaires de Vichy, providentiellement absous par raison dite d'État.
Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose et quelqu’un ?
Comme je le disais ci-dessus, dès que l’actualité sur un sujet donné faiblit en intensité et comme la nature a horreur du vide, les journalistes ressortent les bons clients. Voilà donc une série de trois articles consacrés aux icônes par les journaux en mal de copie.
Ainsi, le Dr Malhotra a aussi eu droit aux faveurs d’un autre titre il n’y a guère qu’un mois. Son auteur a eu au moins l’honnêteté de souligner que les Dr Malhotra est un ex-pro-vaccinal. Là encore, qu’est-ce qui a bien pu faire changer d’avis un pro-vaccinal ?
Ma question est du reste très mal posée car un pro-vaccinal du corps médical ne change presque jamais d’opinion quand il est en poste, carrière oblige. Les exceptions, car il y en a, sont rarissimes.
L’auteur de l’article, Aseem Malhotra lui-même, résume tout d’une phrase :
« Autrefois partisan des produits, le Dr Malhotra a perdu son père d’une maladie cardiaque peu de temps après son rappel et a depuis changé d’avis sur la thérapie génique par l’ARNm. »
Nous y voilà !
Donc, pour le dire autrement :
on reste pro-vaccinal tant que les vaccins ne tuent pas les nôtres.
Après, on n’a de cesse de les descendre en flamme.
Avant, ces tristes sires n’avaient cure des décès permanents dus aux vaccins mais maintenant que cela les touche de près…
Il est toutefois à noter que l’auteur reste mesuré, quelque part. Ainsi, il circonscrit son discours
— aux seuls pseudo-vaccins ARNm
— au seul fabricant Pfizer
Pour les autres : circulez ! Il n’y a rien à voir.
Comme l’hôpital se fout souvent de la Charité, il déclare aussi, sans rire le moins du monde : « (…) S’il est vrai qu’il a été possible de supprimer et de déformer les faits dans le discours public pour ou contre les vaccins (…)». Voilà un scoop !
Puis, décidément très en verve : « « Il est très probable qu’il y aurait eu beaucoup moins de décès et de maladies dans la population mondiale si le vaccin n’avait jamais été approuvé ».
Un bel exemple de vacuité
Quand je parlais de mal de copie, voilà bien un bel exemple de vacuité. Tous ces arguments ont été produits par la Résistance depuis toujours. Le Dr Malhotra est manifestement un lève-tard. Leur seule utilité, ici, est qu’ils sont repris par un scientifique. Il reconnaît aussi, rendons-lui cette justice, que les non-vaccinés enregistrent moins de dégâts que les vaccinés.
Bref, notre homme souffle le chaud et le froid, méthode éprouvée de manipulation : un seul argument du lot étant validé par l’auditoire suffira généralement à emporter l’adhésion sur TOUT le reste.
En mars dernier, les Moutons Enragés sont plus explicites encore sur Asseem Malhotra. Qu’on en juge :
« Le Dr Aseem Malhotra, cardiologue britannique qui a toujours été favorable aux vaccins, a défendu dans un premier temps le programme de vaccination COVID-19.
En fait, il a été l’un des premiers à les recevoir.
Mais après avoir passé d’innombrables heures à étudier les vaccins et à examiner soigneusement toutes les données scientifiques disponibles, Malhotra ne les recommande plus.
Il estime désormais que ces vaccins causent des « dommages sans précédent », comme il l’a expliqué lors d’une récente interview. »
« Un célèbre médecin britannique se ravise quant aux injections à ARNm Covid-19 et réclame une interruption mondiale ». Ici encore — et je m’en tiens là — enfonce le clou en soulignant à quel point Aseem Malhotra : « a été un grand promoteur des injections d’ARN messager anti Covid-19 pour lui-même, sa famille ainsi que ses patients. »
On excusera du peu. Cette pseudo-solidarité a de grande chances d’être due à une blessure profonde ressentie par les intéressés. Une sorte de thérapie, en somme.
Pas mal joué.
Et le bon peuple d’applaudir.