Quand on fait partie d’un mouvement de Résistance, on est amené à vilipender Pierre ou Paul pour tous un tas de bonnes raisons. Forcément.
A contrario, nous n‘hésitons jamais à mettre en avant tel ou tel acteur ou information allant dans le bon sens. Forcément aussi. L’arme est à double tranchant
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La presse alternative elle-même s’auto-déclarant résistante, agit de même. Tout semble donc être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Avons-nous pour autant fait le bon choix stratégique ? N’y a-t-il pas chez tel acteur ou source d’information, un revers de médaille à considérer?
Je ne parle plus — pour l’avoir déjà trop fait — des pseudo-Résistants du secteur médical qui n’auraient jamais eu la carrière qu’ils ont eu s’il n’avaient été anti-vaccinalistes. Leurs noms sont dans toutes les têtes. Un Résistant qui n’admettait pas ma fronde contre ces Janus m’écrivait ceci à propos de Perronne :
« Mais je constate que pour l’affaire CoVID incluant non seulement les vaccins et vaccinations mais aussi masques et confinements, il joue un rôle très important et qu’il est le seul à pouvoir tenir du fait de son impressionnant CV comme le dit Pascal Praud. On l’écoute et on l’invite pour son CV, y compris au Parlement européen, ce que vous ne pourriez faire ni moi non plus. »
(les enrichissements de caractères sont miens)
Plus encore :
« Dans le passé j’ai critiqué sévèrement et de façon argumenté les positions de Perronne sur certains vaccins. Mais dans la situation actuelle, qui est une situation de guerre brûlante, il faut mettre en avant tout le travail qu’il fait sur l’affaire Covid sinon, c’est une question stratégique et non pas du révisionnisme, on se fait les alliés objectifs de toutes ces forces obscures qui s’attaquent à Perronne. »
On voit tout de suite à quel sophisme on aboutit à vouloir le beurre et l‘argent du beurre : ici, au motif que certains véhiculent la bonne parole . Les Janus devraient être portés aux nues étant les seuls (sic) qui donnent une visibilité à la Résistance. Sans commentaire.
Je dis, moi, persiste et signe, que l’on ne peut pas donner un coup de projecteur sur des individus dont les agissements passés trahissent le combat qu’ils prétendent mener aujourd'hui. À souffler le froid et le chaud, ils perdent toute crédibilité et nous font perdre la nôtre, encore chancelante. Pendant la Résistance de 39-45, tel agent convaincu de collaboration avec le pouvoir en place ou l’Occupant était exécuté.
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De la même manière, il va falloir — mais alors là, VRAIMENT — que la Résistance perde cette habitude délétère de mettre en avant des éditeurs d’articles médicaux quand leurs écrits vont dans un sens jugé bon, comme je le soulignais en introduction ; éditeurs dont ils dénoncent les écrits par ailleurs. Leurs productions, à ces éditeurs, depuis ma foi un bail mais plus encore depuis le printemps 2020 — date ô combien symbolique — elles aussi soufflent le chaud et le froid. L’article de Raymond Palmer n’est qu’un exemple parmi tant d’autres montrant que tout ou presque peut être publié dans la presse médicale.
Les rédacteurs de talent ne manquent heureusement pas. Citons Alexandra Henrion-Caude, Pierre Chaillot, pour ne citer que les deux derniers à s’être manifestés ?
Nous sommes tous jugés par nos actes et nombreux seront ceux qui, une fois, l’holocauste écarté (souhaitons-le), iront regarder d’un peu plus près qui-a-fait-quoi dans cette affaire. Et l’on saura bien voir qui a soutenu les Janus qui — n‘en doutez surtout pas — auront repris du service pro-vaccinal, démarche qui toujours été la leur.
Démarche pas si passive que ça :
Voir les travaux de Werner Rings, sociologue originaire de Suisse pour les nuances au terme de Collaboration. Celle-ci, donc, ressortira. Pas celle, d’impulsion, telle que vécue d’août à décembre 1944 mais plus réfléchie comme pendant la période octobre-novembre 1944 ainsi que Pascal Gibert nous en définit le calendrier précis.
Tout comme après 1945, les profiteurs de guerre s’en tirent toujours bien, à part quelques exceptions « cosmétiques ». Les Bousquet et autre Papon ont été reconduits dans leurs fonctions après la Libération. Faut-il le rappeler ? Le dossier CoVID ne fera pas exception à la règle.
Le Pouvoir, grand magicien devant l’Éternel, devait donc relaxer le second de ces criminels des chefs d’accusation qui pesaient sur lui. « Cependant, le tribunal estimant qu'il n'existait pas de preuve que Papon avait connaissance de l'extermination des Juifs à l'époque des faits, il est acquitté pour toutes les charges de « complicité d'assassinat » et des « tentatives de complicité d'assassinat ». (Wikipedia). Le premier n’aura pas eu à se plaindre non plus : « À la Libération, il parvient à passer à travers l'épuration, ayant opportunément donné des gages à la Résistance lorsqu'il était en fonction. Il peut dès lors faire, à partir des années 1950, une florissante carrière d'homme d'affaires et d'influence ». (Wikipedia)
De retour au CoVID, à mettre en avant ces individus, on leur prépare une retraite dorée.
Maintenant, ce que j’en dis…
Que chacun reste à sa place et les vaches seront bien gardées, dit la formule. Si vous voulez être l’objet de la vindicte populaire post-CoVID pour avoir encensé les Janus, c’est VOTRE affaire. Vous écrivez tristement une page d’Histoire.
Pas moi !