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Le dernier des Mohicans

Le dernier des Mohicans

Réflexions sur une société en déliquescence. Capitalisme, CoVID, vaccins sur fond d'holocauste


À la bonne heure !

Publié le 28 Mai 2023, 19:00pm

« Avec le temps, tout finit par transpirer »

Cette phrase était mon début de propos dans un billet récent. Cette prophétie s’affirme encore aujourd’hui sous la plume de Gérald Kierzek, urgentiste et directeur médical de Doctissimo.

La chose est doublement surprenante car Doctissimo est l’exemple quasi-parfait de la publication pro-vaccinale et que notre homme ne l’est guère moins. Certes moins acharné mais néanmoins négationniste de ce fait. C’est en effet un « ni-ni » comme il en existe des milliers d’autres. Il est pour les vaccins tout en étant contre mais… avec réserve.

Bref. Doctissimo commence (enfin…) à mettre de l’eau dans son vin en laissant la bride sur le cou aux gens qui s’expriment dans ses colonnes.

Ce revirement est placé sous le signe d’une « analyse menée sur 38 études nationales différentes » laquelle révèle (à l’auteur, en tout cas) que « le Covid-19 est associé à un taux de létalité relativement faible. Et bien plus que ce que nous imaginions à son arrivée. ».

Comme j’ai coutume de dire, les conversions tardives ont toujours quelque chose d’émouvant mais avec trois ans de retard, l’émotion n’est finalement plus au rendez-vous. En effet, la Résistance l’affirme depuis le printemps 2020 sans en tirer une quelconque gloriole au passage. Poursuivons.

Notre homme, à qui il faut donc la bagatelle de trente-huit études nationales pour se prononcer, développe avec les termes précités ce qui ressemble fort à un mea culpa un rien désinvolte. Là encore, la philosophie du ni-ni semble présider à cette démarche : on présente des excuses, indirectement, sans prononcer le mot « excuse », notez bien, mais celles-ci sont perceptibles. Sa conscience lui ferait-elle un procès ?

D’où sa question existentielle :

« Avons-nous surestimé la menace du Covid ? »

qui donne une nouvelle dimension a mot « litote »

Des chiffres, il tient (tardivement) à nous en abreuver : « Des chercheurs américains et européens ont étudié le "T aux de létalité par infection, stratifié par âge du COVID-19 dans la population non âgée " avant l'introduction des vaccins COVID-19. Un taux qui s’est avéré après analyse aussi bas que 0,03% et 0,07% pour les personnes âgées de 0 à 59 ans et de 0 à 69 ans, respectivement, rapporte le document. »

[NOTE : L’enrichissement en gras/souligné est mien comme, du reste, partout dans ce billet ]

Et d’ajouter, non sans humour : « Des estimations inférieures à ce que les calculs précédents avaient suggéré. ». Non ? Sans blague ?

Quels calculs seraient nécessaire ?

La résistance, dès juillet 2020 je dis bien : juillet deux-mille-vingt avait proposé cette image qui se passe de tout commentaire :

 

 

Et comme notre homme veut décidément être pédagogique, il reformule : « Autrement dit : 99,97 % des personnes de moins de 60 ans qui ont contracté le COVID-19 ont survécu. »

 

Cette approche mathématique ne nous avait pas échappée malgré la modestie du chiffre que nous avions publalors. Je pourrais surenchérir avec l’image suivante (d’août 2020) qui, elle aussi, se passe de tout commentaire :

 

 

 

Comme abondance de biens ne saurait nuire (surtout quand il faut rappeler des vérités historiques), deux petites dernières. Pour la route et datées : pour la première, d’octobre 2020 (octobre deux-mille-vingt) :et, pour la deuxième, d’août 2021 (août deux-mille-vingt-et-un)
 



 

 

Et Gérald Kierzek poursuit : « On voit bien que sur une tranche d’âge sans pathologie, chez les moins de 65 ans, quand on n’a pas de facteur de risque, la létalité est extrêmement faible. ».

 

Que ne l’a-t-il pas dit plus tôt ?

Mais le meilleur, le voici, gardé pour la bonne bouche :

 

« Le Covid-19 est davantage un accélérateur de pathologie
et/ou de grand âge

qu’une menace en lui-même. »

 

Que dit la Résistance, là encore, depuis le tout début ?

 

Je ne peux que renvoyer le lecteur au flot (le mot n’est pas exagéré) de publications faisant ressortir le fait que le CoVID n’est mortel que pour des cas déjà péjoratifs, tout comme notre auteur croit nous l’enseigner doctement après trois ans de complicité silencieuse. Point n’est besoin d’un Bac+10 (ou plus, si affinité) pour s’en rendre compte.

Notre homme, à qui l’humour — volontaire ? — ne messied visiblement pas, termine, presque magistral : « Cela remet en perspective tout ce qu’on a pu dire ou penser pendant la crise, quand on parlait de taux très élevés de mortalité ».

Joli point d’orgue.

Il reste à souhaiter que d’autres publications/scientifiques fassent aussi amende honorable et rêvons un peu reconsidèrent leur position pro-vaccinale, aussi infondée aujourd’hui qu’elle l’était déjà depuis 138 ansi.

 

Quoi ? Comment ? J’en demande un peu trop, là ?

Que voulez-vous, on ne se refait pas. J’ai toujours cru que l’homme pouvait s’amender. Cependant, cette forme pronominale exclut du même coup toute intervention extérieure, respectant ainsi le libre-arbitre de chacun. Tout le contraire, donc, des obligations vaccinales.

 

iLe premier vaccin (celui de pasteur) date de 1885

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