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Le dernier des Mohicans

Le dernier des Mohicans

Réflexions sur une société en déliquescence. Capitalisme, CoVID, vaccins sur fond d'holocauste


Et le vocabulaire, alors ?

Publié le 20 Mars 2023, 19:48pm

FRANCESOIR vient de publier un article intitulé : « Des effets secondaires du vaccin anti-Covid sont causés par... le mouvement "anti-vax" », selon un article « scientifique ».

Comme les occasions de nous amuser ne sont pas fréquentes avec l’holocauste en cours, je m’y suis attardé.

Passons rapidement sur le côté :

« Plus c’est gros, plus ça passe »

de la publication « médicale » originelle pour nous attarder sur sa forme.

FranceSoir nous indique en citant un internaute parlant lui-même de l’auteur dudit article : « Selon son LinkedIn, Palmer est un ingénieur électricien et un amateur d'astronomie. En 2019, il commence à suivre des cours de thérapie génique, de biochimie, etc. Cette même année, il commence à publier des articles dans des revues médicales ».

Il commence (sic) en 2019 et commence dans la foulée à écrire les siens ? Voilà quelqu’un qui sait brûler les étapes…

Un autre article donne un aperçu plus détaillé de cet homme de lettres. Je me permets d’en afficher un extrait que je vous engage vivement à reprendre dans vos communications militantes :


 

 


Le texte de cet article est plein d ’humour, si tant est que l’on puisse utiliser l’humour comme dit en introduction. Je ne le commente donc pas.

De retour sur l’article de FranceSoir qui reprend lui-même certains passages de la production de ce Robert Palmer je suis attiré par deux affirmations que j’avoue avoir pris pour des erreurs de traduction. Les voici :

« une constriction artérielle des vaisseaux sanguins” »

Dois-je développer sur dix-huit paragraphes le fait que quelque chose d’ « artériel » se rapporte fatalement… aux artères et NON aux vaisseaux sanguins en général ?

De la même manière, un peu plus loin, Palmer écrit :

« un placebo basé sur la peur des vaccins »

Je veux alors bien croire ce que nous dit l’internaute cité précédemment (page 1) et suis obligé de me dire que l’auteur a des compétences en sciences médicales et/ou biologique dont la valeur peut se mesurer par un chiffre voisin de zéro.

L’intéressé a en effet employé placebo au lieu de nocebo. Rappelons que l’action psychologique ou chimique qui induit un effet négatif s’appelle « noceboii ». Le placebo est l’inverse, à savoir générant un effet bénéfique.

Cet exemple montre de manière magistrale avec quelques extrêmes précautions les publications dites « scientifiques » doivent être accueillies. Ici, la mystification est double et révèle que les éditeurs de publications scientifiques, malgré leurs rodomontades, n’ont aucune comité de lecture ou que celui-ci est composé d’incompétents.

 

Publish or perish

 

 

Qu’importe, la règle dans ce milieu est publish or perish. Il faut donc publier coûte que coûte et, si possible, en caressant dans le sens du poil. Ici, on ne saurait être plus servile. Ce qui est amusant, si j’ose dire, est que cet auteur a le culot de parler d’effet placebo nocebo très justement puisque la lecture de sa prose peut — va ? — influencer certaines personnes encore timides vis-à-vis du péril vaccinal et qui croyaient imprudemment trouver dans des publications médicales, des arguments salvateurs leur permettant d’emporter la décision.

Mauvaise pioche !

L’effet nocebo, très réel, celui-là, est de considérer que telle ou telle thérapie aura un effet négatif sur soi. Mon émoi se double de celui de quelques médecins comme Eli David qui s’en ouvre récemment sur Twitter
 

 

Étant donné l’excellence de sa formule finale, je vais devoir en trouver une qui me soit personnelle…

Restons donc dans l’anglophonie avec cette question existentielle mais incontournable :


What’s next ?

D’autres réflexions aussi sont à signaler se rapportant, cette fois-ci, au fond.

Dans son chapitre « Introduction », l’auteur indique : « Vaccines include antigens that produce an immune response which is adept at providing protection from disease ». Ceci pourrait être traduit par : « Les vaccins incluent des antigènes procurant une réponse immunitaire apte à créer une protection contre la maladie. ». Comme source, il nous propose cecii. Tiens, c’est bizarre, il s’agit toujours du site BioMedicine… Faut-il n’y voir qu’une coïncidence ?

Coïncidence ou pas, j’observe quelques bizarreries sur ce point. En effet, la ressource pointe sur une communication publiée le 24 septembre 2019, soit, me semble-t-il, AVANT l’apparition du CoVID. Pire, cette date est de loin antérieure à celle du début de l’administration des pseudo-vaccins. Comment alors oser dire qu’il apporteraient une protection immunitaire deux années avant leur création ?

En fait, cet article a une portée beaucoup plus générique. Son titre est : « Le comment et le quoi de la réactogénicité des vaccins ». Le spectre vaccinal est, quitte à nous répéter, bien plus large que le seul spectre des vaccins à ARNm. Ce même article annonce aussi, rapidement :

« The experience of symptoms following vaccination can lead to needle fear, long-term negative attitudes and non-compliant behaviours, which undermine the public health impact of vaccination. »

En français : « L'expérience des symptômes relevés après la vaccination peut entraîner une peur de l'aiguille, des attitudes négatives à long terme et des comportements non conformes, qui compromettent l'impact de la vaccination sur la santé publique. »

Comme si la compromission des vaccins n’était déjà pas acquise !

Voilà quelque chose de tout à fait éclairant ! BioMedicine a donc (quelle surprise !) pris le parti pro-vaccinal. Ceci explique donc cela et l’argument de l’étourderie qui aurait absout Palmer ne tient donc plus du tout. Notre homme crie donc avec les loups, ce qui ne nous surprend guère.

Maintenant que l’on sait que les pseudo-vaccins se procurent aucune protection ni pour le patient (qui l’est du reste de moins en moins), ni à son entourage, comment cette énormité a-t-elle pu « échapper » au comité de lecture de BioMedicine ?

À moins, bien sûr, que ce genre de propos n’aille dans un sens jugé souhaitable par cet éditeur, auquel cas il prendrait alors toute sa signification.

Plus loin : « Of those events, palpitations (717(14.74)), increased heart rate (439 (9,03), flushing (592(12.17) and tachycardia (798 (16.41)) were all reported as having the highest rate of incidence. However, Kaur et al. does not find any causality from the vaccines listed. ».n français : « Parmi ces événements [NdT : Les événements cardiovasculaires indésirables ], les palpitations (717(14,74)), l'accélération de la fréquence cardiaque (439(9,03), les bouffées vasomotrices (592(12,17) et la tachycardie (798(16,41)) ont toutes été signalées comme ayant le taux d'incidence le plus élevé. Cependant, Kaur et al. ne trouvent aucune causalité dans les vaccins répertoriés. »

« aucune causalité ». Même si cette fracassante révélation ne nous surprend nullement, elle enrichit un bêtiser Vaccin pourtant déjà en état d’obésité morbide.

Comme je sens que vous avez aimé, vous ne manquerez pas d’apprécier celle-ci aussi, quelques lignes sur loin dans l’article :

« Moreover, vasoconstriction could also result in hyperpnea ». En français : « De plus, la vasoconstriction pourrait également entraîner une hyperpnée ».

Chacun sait, même sans avoir fait des études de médecine — que notre homme n’a pas faites non plus, ceci dit en passant — qu’un débit sanguin diminué génère une hyperpnée.

Du reste, l’aurions-nous oublié que l’auteur y remédie en poursuivant : « correlates firmly with well-established vasoconstriction disorders where blood flow is reduced or blocked completely. ». En français : « en corrélation nette avec les désordres de la vasoconstriction où le débit sanguin est réduit ou complètement bloqué. »

Ce serait bien, à vrai dire, qu’une âme charitable indique à notre plumitif qu’un arrêt complet du débit sanguin engendre en fait la mort, scenario déjà plus contraignant que le simple « désordre » timidement évoqué. Mais soyons magnanimes, que Diable, notre homme n’est pas médecin. Du reste, il fait amende honorable en décrivant : « les personnes ayant un profond manque de formation scientifique et médicale ». Charité bien ordonnée…

Ne reculant devant aucun sacrifice, il désigne lui-même le coupable : le mouvement anti-vaccination. Je ne suis pas sûr que les médecins et autres scientifiques anti-vaccinaux apprécient ce madrigal.

Cerise sur le gâteau, il procède à la mise à mort de la Bête : « The parallel in this data is quite clear, and may profoundly exonerate Covid 19 vaccines as ground zero for the perceived side effects and implicate the well established and studied condition of MSIMI and other blood flow conditions as the smoking gun. ». En français : « Le parallèle dans ces données est assez clair et peut profondément disculper les vaccins Covid 19 en tant que point de départ des effets secondaires perçus et impliquer l'état bien établi et étudié de MSIMI et d'autres conditions de circulation sanguine comme une preuve patente »

[NdT : MSIMI = ischémie myocardique induite par le stress mental]

Et du vocabulaire, notre homme en a. Jugez-en. Un peu plus loin, il évoque, noir sur blanc : « were highly predicted to undergo a loss of life event ». En français : « subir un événement de perte de vie ».

C’est cela, oui… Il en est même qui parlent de mort…

Et de déclarer : « Notably, the American Heart Association (AHA) reports that approximately 82.6 million people in the United States have some form of cardiovascular disease ». En français : « Notamment, l'American Heart Association (AHA) rapporte qu'environ 82,6 millions de personnes aux États-Unis souffrent d'une forme de maladie cardiovasculaire », Quitte à citer l’AHA, pourquoi ne pas avoir rapporté que, dans une analyse présentée lors d’une réunion de l’American Heart Association, le Dr Steven Gundry, pionnier de la transplantation cardiaque chez les nourrissons, a déclaré que les vaccins à ARNm COVID exposaient de nombreux patients à un risque accru de nouveau syndrome de défaillance coronaire aiguë, comme une crise cardiaque ?

Une simple omission ? Vraiment ?

Pour la bonne bouche, ajoutons à notre viatique : « Une étude en Angleterre confirme 100 décès par myocardite après des injections de COVID » et, en guise d’estocade, le fait que ces papiers sont tous antérieurs à celui de Palmer. L’intéressé ne peut pas nier.

Je pense inutile d’aller plus loin dans l’exégèse de cet article ete de ne pas accompagner ce Palmer jusqu’au cimetière. Le lecteur a, comme d’habitude, tous les éléments en main pour se faire une opinion.

 

 

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