Les maladies totalement inventées ont fait couler pas mal d’encre, déjà. S’il fallait ne citer que deux exemples livresques, citons : « Les inventeurs de maladies : Manœuvres et manipulations de l'industrie pharmaceutique » de Jörg Blech ou encore « La fabrique de malades : « Ces maladies qu'on nous invente » de Sauveur Boukris.
La pseudo-pandémie eu CoVID ne pouvait pas faire moins.
Aujourd’hui, sous la plume de John Stroberg, je lis : « Inventer des diagnostics pour dissimuler les dommages causés par les vaccins — une escroquerie aussi vieille que la vaccination elle-même ». L’auteur nous entretient des décès survenus concernant les athlètes partout dans le monde depuis la campagne de « vaccination » déployée sur la même échelle. Il ironise, à bon droit, en disant : « décès pendant la nuit chez des athlètes et des jeunes adultes à un état fortuit appelé diversement “ syndrome de mort subite de l’adulte ” ou “ syndrome de mort subite arythmique ” (SMSA). ” »
Les lecteurs qui ont un QI au-dessus de la moyenne ont dû remarquer, ici ou là, les extravagances (je reste poli) déployées pour nous faire avaler la pilule. Mais la pilule , ici, a plutôt la taille d’un cachet. Qu’on en juge avec ce que, si ma mémoire est bonne, Jörg Blech évoque dans son livre :
— céphalée coïtale
Qui ne connaît pas l’illustrissime réponse de Madame à Monsieur : « Pas ce sori, chéri : j’ai la migraine », Tout aussi diplomatique, la céphalée coïtale est un fréquente et ne résulte d'aucune pathologie : les deux termes sont en effet totalement étrangers l’un à l’autre. Si une céphalée intervient — au fait ; avant ou après ? — le coït , l’élément causal est ailleurs.
— dysfonction érectile
De très loin, ma préférée. Avant, du temps o* le public n’était pas éclairé par la sacro-sainte Médecine, on parlait, vulgairement, d‘impuissance. Pas vrai ?
— phobie du médecin et du sang
Je vous jure que je n‘invente rien contrairement aux auteurs de cette farce digne du Guinness des records.
— reflux gastro-œsophagien
Il y en a même, avant, qui parlaient de… vomissement !
— syndrome du tigre en cage
Là encore, je n’invente rien.
— trouble généralisé de la gaieté
Sans commentaire.
Bref, cette liste (volontairement raccourcie) aurait pu se terminer là. Que nenni !
Pour reprendre les propos de John Stroberg, je lis donc : « syndrome de mort subite arythmique » (SMSA) ». [Oui, à chaque création de néologisme, un acronyme lui est quasi simultanément accolé. a croit donner une caution officielle]. Comme cette expression m’était totalement inconnue (et pour cause puisque d’invention récente), j’ai tenté de voir, via moteurs de recherche, à quand pouvait remonter l’apparition de cette pitrerie.
Google nous donne 35 résultats (j’ai bien dit : trente-cinq) toutes dates confondues. Allons plus loin et considérant l’avant de l’aprés-CoVID, soit en prenant février 2020 comme ligne de démarcation,
28 sont postérieurs au 1er février 2020: donc, par déduction, 7 lui seraient antérieurs. Cependant, en faisant la recherche manuellement, il N’ y QU’une seule occurrence de l’expression antérieur à février 2020.
Passons rapidement (ce n’est pas l’objet de ce billet) sur la fiabilité des résultats de Google, pour qui 14 + 1 = 35 ainsi que vous le montrent les images suivantes :
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/image%2F6770806%2F20220813%2Fob_a9af24_firefox-2022-08-07-21-14-41.png)
Le bas de cette dernière requête indique que 14 réponses sont affichées, correspondant à la période du 2 février 2020 à nos jours.
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Donc, l’arithmétique la plus élémentaire (1 contre 14) montre bien que l’apparition de cette expression abracadabrantesque est bien postérieure à février 2020,
Pour en revenir au SEUL article traitant de « syndrome de mort subite arythmique » antérieur au 1er février 2020, il ne l’est que de moins de deux mois : le 2 décembre 2019, très exactement comme nous le montrent les propriétés du fichier PDF concerné :
/image%2F6770806%2F20220813%2Fob_93db36_proprietes.png)
Du reste, s’il fallait encore une preuve, la définition de cette pseudo-maladie que vous pouvez lire sur l’image ci-dessus (en page 2) est datée de janvier 2022.
Tiens donc ! Comme c’est bizarre !
Quant au fameux : « syndrome de mort subite de l’adulte », cette même comparaison avant/après février 2020 est encore plus parlante puisqu’il n’y a strictement AUCUNE occurrence de cette expression avant cette date fatidique.
Ça y est ?
Convaincus ?